14 juin 2009
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Hadopi pipi, pipi, hourra !
Le 13 avril quand j’écrivais mon billet « Hadopi c’est fini ! », je ne pensais pas que le conseil constitutionnel allait faire respecter le droit.
Comme quoi tout arrive.
Par contre je trouve la ministre absolument…d’époque!
Ou contemporaine.
Comme vous voudrez.
Qu’est ce qu’elle dit la ministre : le conseil constitutionnel peut dire ce qu’il veut nous on continue et on se fout de l’instance suprême.
On fait la loi, un point c’est tout.
On sert nos copains, le reste on s’en fout.
En vrai elle dit ça, la ministre : "la mise en place de la Haute Autorité (...) exclusivement chargée du volet préventif de la lutte contre le piratage, se fera selon le calendrier prévu" et "les premiers messages d'avertissement seront adressés dès l'automne aux abonnés à Internet".
Comme si de rien n’était, on continue.
J’ai le souvenir d’une ou deux aventure où je me suis, un tout petit peu, rebellé contre l’autorité, et « on » a su me remettre dans le « droit » chemin, en faisant valoir la force de la chose jugée, de la jurisprudence (ouaf, ouaf !) ou de la loi ou du règlement.
Là pas de problème.
Au plus haut niveau de l’état.
Au plus haut niveau de l’état.
Je voudrais rappeler que les responsables politiques sont ceux qui donnent le sens d’une démarche politique, quelle qu’elle soit, que je sois d’accord avec cette majorité ou pas, s’il y a du sens moral dans la décision et de la justice, alors c’est inattaquable dans la mesure où une majorité de nos concitoyens ont élus cette majorité.
Si, comme dans le cas présent, l’autorité abandonne la morale et les lois qui régissent la République, alors il n’y a plus de limite et nos concitoyens se croiront le droit (c’est une erreur, mais c’est ainsi) de pouvoir faire la même chose.
L’exemple vient toujours du haut.
De plus c’est une femme qui le dit.
Bon là on change de sujet et et on va sur mon dada.
Il n’y a pas pire qu’une femme devenue homme pour prendre ce type de décisions.
Quand Aragon écrivait, la femme est l’avenir de l’homme, je ne crois pas que ce soit dans un comportement masculin qu’il voyait les femmes.
Il imaginait, lui qui aimait tant les femmes, que leur douceur, leur intelligence et tout et tout, allait renverser le monde, créer une nouvelle révolution.
Voilà ti pas que je fais parler les morts maintenant !
N’empêche que je suis sûre que c’est cela qu’Aragon voulait dire, et ce n’est pas parce que je suis une femme, mais parce que j’en la conviction intime.
Et parce que l’amour.
Les femmes qui se prennent pour des hommes sont les pires des femmes, elles ont perdues leur âme.
C’est à elles que l’on devrait faire une réponse graduée pour leur rappeler qu’elles sont l’avenir de notre humanité.
N’oublions pas que ce sont les hommes qui apportent la guerre.
Pas tous, mais ce sont eux qui portent la guerre.
Nous devrions nous occuper de notre avenir.
Aurore