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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 03:13



La fraternité

 

C’est une belle valeur, qui laisse songeur, mais qui laisse entendre parfois des dérives.

 

Tout d’abord la fraternité est ce qui lie une fratrie, ensuite au sens commun elle désigne un lien de solidarité et d’amitié entre humains. Ce dernier sens peut être un but de civilisation et n’est en aucune manière un état de nature.

 

Le terme fraternité est utilisé dans l’article premier de la déclaration universelle des droits de l’homme : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. ». Il fait également partie de la devise de la France : Liberté, Égalité, Fraternité.

De cet affichage on peut déduire que cette valeur a été grandement discutée pour finalement se retrouver en exergue dans différents textes fondateurs.

 

La fraternité est utilisée dans d’autres domaines ou secteur et prend alors des aspects communautariste. Dans ce cadre la fraternité tend plus à exclure que dans le sens commun. On peut nommer dans ce sens terminologique : la (franc) Maçonnerie, la mafia, le scoutisme, certains ordres religieux,… enfin vous voyez le genre, sans parler de corps d’armée comme les SA qui revendiquaient la fraternité de manière ostentatoire.

 

La fraternité peut se rencontrer en définitive à n’importe quel coin de rue ou de bar.

Combien de frères de jeux, de ballons ou de comptoirs, d’une soirée ou d’une période de vie ne compte-t-on pas ?

 

La fraternité est un besoin, elle se ressent au quotidien et parfois il est plus simple de fraterniser avec une personne de passage qu’avec des fréquentations quotidiennes.
La question est de savoir si cette question de fraternité est plus impérieuse pour les hommes que pour les femmes ?

 

Il semble dans notre beau pays de France que la fraternité est plus impérieuse pour les hommes, surtout autour de quelques canettes.

 

En même temps plus nous portons nos yeux vers le Nord, plus nous nous rendons compte que les femmes fraternisent autant que les hommes.

Cela est aussi à mettre en corrélation avec la libération de la femme qui est plus évidente dans le Nord que vers le Sud.

Par synonymie, après avoir évacué la famille, on passe de la fraternité à l’amitié, et tout le monde réfléchi alors à ses ami(e)s.


Combien ais je d’ami(e)s ?

 

Mais des vraies, de celles qui accourent quand j’ai un coup de blues, et qui ne me jugent pas.

Enfin, qui essai de ne pas me juger.

Vers combien d’amies je galope quand elles m’appellent, avec qui j’ai toujours plaisir de me retrouver.
Même si parfois leurs petits défauts m’hérissent.

Eh bien justement je les acceptent leurs petits défauts, car j’ai aussi les miens.

 

Trois, quatre, j’en vois peut être une cinquième.

Ais je eu beaucoup d’amie dans ma vie ?

Pas beaucoup

Et d’amis ?

Oui j’ai et j’en ai eu.

 

Peut-on être ami entre un homme et une femme sans que cela ne tourne au sexe ?

Pas toujours, mais ça le fait parfois aussi.

Ais je renouvelé mes amies, mes amis au cours de mes années ?

Un peu, mais une certaine constance est à remarquer, peut être parce que je n’ai pas beaucoup bougé géographiquement.


Ce sont parfois à travers ces questions que l’on se reconnaît, que l’on sait où on en est, que parfois on s’imagine où l’on va, en croyant le savoir.

 

Une autre grande fraternité se pose : celle des peuples.

C’est un besoin que chacun, enfin disons la majorité, ou plutôt un certain nombre, ressent.
Le besoin de fraterniser avec les autres au niveau de la planète : frères ou sœurs de galères sur cette terre en plein appauvrissement, que nous soyons noirs, bleus, rouges, jaunes ou blancs, nous sommes toutes et tous des humains.

La fraternité des peuples est un combat que d’aucun essaie de mettre à bas.
Comme dans l’entreprise où le sport préféré du patron est de diviser les ouvriers.

Un certain machiavélisme et une grande perversité sont nécessaires à cet endroit.
Mais soyons réalistes, pour exploiter les gens et les populations il faut ce qu’il faut.

Alors la fraternité se joue ailleurs, dans la confrérie des possédants.

Nous devrions nous occuper de notre avenir.

Aurore

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