Tel pris le temps qu’il rest à vivre
Accroché un soleil à ton panache
Fatigué et fléchissant
Poursuite des bordées pour croire
Puis retour honteux à la chaleur
Prends ton tour à la source de sa vie
Rayon de miel gorgé de sourires
Détonateur à retardement
D’une fin sans programme
Peur, sans appréhension
Va comprendre
D’une chute au bout d’un ruisseau
Pas si tranquille
Chute d’eau à la suite de ses reins
Au creux de ses seins, de sa source
Voilà un point de mire
Le ceps des liqueurs
Que la maladresse a su embellir
Ce n’est pas une pause dans l’espoir
Pour un monde de rires
De fraternité
D’égalité
En possible mère de toutes nos félicités
Il en fallait du courage pour accepter
Le tortueux chemin
Sans but
Précis
Le lendemain est toujours oublieux
D’un passé récent
Quand ressurgi le plus ancien
Déformé
Magnifié
Enlaidie
Suivant les besoins, ou les humeurs
Il faut savoir oublier
Ne reste à la surface
Que
L’acquis
C’est aussi le plus difficile
Ne pas suivre les chemins tracés
Balisés
Billevesées
Ce patrimoine seul
Est à partager avec toi
Avec vous
Car sans vous
Rien n’est (rien né)