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En campagne

21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 03:46



 

Mon identité

 

 http://goudouly.over-blog.com/article-mon-identite-38670111.html

 

L’autre jour j’ai eu besoin de refaire mon passeport, pour un voyage professionnel.

Devant le bureau de la mairie, j’ai compris que nous avions changé d’époque et que nous sommes bien gardées.

 

Passeport biométrique.

 

Mes gosses ne peuvent même plus apparaître sur mon passeport ? Avant j’étais contente de regarder les photos de mes enfants sur le passeport.

Ils n’ont même pas voulu me laisser l’ancien.

Je vous dis que nous changeons d’époque.

Nous entrons dans l’époque de la sécurité.

 

Et pendant ce temps ils lancent sans crier garde un bon gros débat sur la sécurité nationale...non pardon sur l’identité nationale.

 

Morte de rire, comme dirait ma fille : MDR.

 

Encore un leurre.

Nous vivons aussi la période des leurres.

 

C’est quand même dingue cette époque, où dés que l’on s’approche d’une échéance électorale, un leurre apparaît pour faire diversion.

Allez hop, je te lance un débat sur l’identité nationale, dés aujourd’hui, sans rien avoir préparé ; il sera à conclusion 15 jours avant l’élection des régionales.

C’est ballot comme ça tombe bien.

Je n’arrive pas à croire que cela puisse prendre dans l’opinion publique.

 

De toute manière ils s’en foutent de l’opinion publique, ils vont faire cela à travers les préfecture, au moins ce sera bien cadré, et ne s’y rendront que les politiques et quelques doux rêveurs.

 

Et si j’étais une douce rêveuse ?

Tout ce rêve ne m’empêche pas de penser à quelques mots dispensés par le Général à Romain Gary il y a quelques temps déjà : « le patriotisme, c’est l’amour des siens, le nationalisme, c’est la haine des autres peuples. »

Mais sur quoi est censée porter cette discussion ?

Elle sera restreinte puisque ce n’est pas le contenu qui compte, mais l’image.

Il sera question de contrat d'intégration passant par une élévation du niveau de pratique de la langue française et de connaissance des valeurs de la République, de parrainage républicain, de chanter La Marseillaise, de donner des cours d'instruction civique, de naturaliser les étrangers méritants sous forme d’une cérémonie, de valoriser l'apport de l'immigration à l’identité nationale, de faire partager les valeurs de l’identité nationale (?) à chaque étape du parcours d’intégration (re ?)

Cette intégration programmée qui concernera « nos » meilleurs footballeurs, ou les amis de nos amis qui ont quelques sous et la possibilité de se faire valoir auprès des autorités...mais laissons là la litanie.

Ce débat ne contient pas la réalité de son annonce et comme le signalait Albert Camus : « Mal nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde. »

Alors que l’objectif devrait être le bien vivre ensemble.

Il faut regarder un peu les exemples donnés dans d’autres pays pour se rendre compte que le communautarisme ou le repli communautariste ne font pas recette et que partout où cela a été mis en œuvre les Etats ont reculé devant le danger efficient de ce débat, quelque soit la forme engagée.

Je vous invite à vérifier auprès de la Grande Bretagne en premier lieu, puis du Canada, des Etats-Unis, de la Belgique et enfin des Pays Bas.

Vous serez édifiés de voir qu’ils réfléchissent à renforcer justement la laïcité.

Pourquoi ce débat n’aborde-t-il pas les questions de fonds comme, l’école publique et républicaine, les droits de l’homme, la liberté, l’égalité, l’égalité des chances, la laïcité, la fraternité, la générosité, la solidarité, l’universalisme et je ne sais quoi encore ?

Et pourquoi ne serait-il pas question de la paix et des nouvelles colonisations ?

Le choix est-il simplement d’aller chasser sur les terres frontistes ?

Le choix est-il encore une fois de faire peur aux petites gens en agitant le chiffon de la sécurité, une veille de scrutin ?

Honte sur eux qui jouent avec nos craintes, nos phobies et toute la construction idéologique qu’ils construisent autour.

Honte à eux.


Claude Lévi-Strauss ; "J'ai connu une époque où l'identité nationale était le seul principe concevable des relations entre les Etats. On sait quels désastres en résultèrent."


Nous devrions nous occuper de notre avenir.

Aurore

 

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 03:50




Fair-play !

 http://goudouly.over-blog.com/article-fair-play--38424849.html


Parfois je me dis que c’est tellement grossier que nécessairement il en restera quelque chose

Les banques se gavent.


Tout le monde est d’accord, même la droite la plus UMPiste.

IL FAUT TAXER LES BANQUES !

Et  10 % c’est bien.


Faut dire que la crise a été amenée par elles, que les Etats ont du mettre la main à la poche...euh non (!) nous avons du mettre la main à la poche, pour les sortir de l’ornière.

Alors vouloir les taxer un peu sur leurs bénéfices, quand elles distribuent aux dirigeants et aux traders des masses honteuses, voilà enfin une idée qu’elle était bonne , comme aurait dit Coluche.

Je trouve ça moral.


Et comme la droite y a souscrit d’une manière très sportive je trouve cela réconfortant et j’ai tendance à me réconcilier ainsi avec les politiques.

Du coup je me suis servie ce soir là un petit verre de porto  pour fêter ma réconciliation d’avec les politiques.


Tout à ma joie j’en profitais pour lire des magazines, mon verre de porto à la main, quand je tombe sur un article de fond avec jolies photos : Pourquoi les riches sont-ils surreprésentés à la télé ?


Là je me dis que ça m’intéresse et qu’enfin dans la presse il se passe quelque chose.

Oui pourquoi les riches sont-ils surreprésentés à la télé ?

Selon le baromètre annuel du CSA, le cinquième le plus riche de la population occupe deux tiers des programmes.

Là je ne peux pas m’empêcher de dire : au putain....après avoir vérifié que les gosses sont soit au lit, soit en train de faire leurs devoirs et qu’ils ne peuvent pas m’entendre.

Je lis un peu plus loin et que lis-je : les femmes et les minorités ethniques sont sous représentées.


Donc au putain 2 fois !

Comme je ne regarde que très rarement la télé, j’étais passée à côté de quelque chose de dingue et de malicieusement caché.

Tiens du coup je me suis remis un doigt de porto.


La télé sert d’abord ses amis riches et laisse de côté les femmes (sauf les tops modèles) et les minorités ethniques (sauf les riches). Il y a quand même des exceptions : si tu es une femme arabe ou noire, top modèle et riche...dans quelle catégorie tu tombes : femme, minorité ethnique, riches,... ?

Tant de questions.

J’en tombe de ma chaise.


Heureusement que le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) s’est inquiété de la chose.

Et qu’est ce qu’il a fait le CSA ?

Rien.


Là je me dis que je vais continuer à ne pas regarder la télévision.

Du coup j’allume ma radio pour me changer les idées et prendre une des émissions de musique que j’aime bien écouter le soir en lisant.


Et oh surprise ! J’en suis à regretter mon premier verre de porto et si je pouvais je le remettrais dans la bouteille, je tombe sur les informations, et tiens je vous le livre tel que la vendu l’agence Reuter :

« Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, regrette le vote de vendredi à l'Assemblée instaurant une taxe additionnelle de 10% des bénéfices des banques et promet qu'il sera renversé lundi.

Ce vote-surprise a été obtenu vendredi soir par 44 voix contre 40, contre l'avis du gouvernement qui refuse cette option.

La majorité UMP, dont seule une poignée de représentants a participé au vote, explique le problème par une erreur technique du député et ancien champion olympique d'escrime Jean-François Lamour.

"Il a été très fair-play, en grand sportif, puisqu'il a reconnu son erreur. Nous procéderons à un nouveau vote demain pour supprimer cet amendement contre-productif", a dit Jean-François Copé au Journal du dimanche.

"Nous sommes en période de reprise, nous n'allons pas taxer les banques au moment où elles vont mieux", a-t-il ajouté. »


Donc résumons :

Le fair play c’est l’arme secrète des cons qui se sont trompé dans leurs votes.

Je préfère penser qu’en fait Jean-François Lamour trouvait moral de taxer les banques à la suite de la période perturbée que nous venons de traverser.


Nous devrions nous occuper de notre avenir.

Aurore

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 03:01



Il m’a écrit

http://goudouly.over-blog.com/article-il-m-a-ecrit-38030619.html

 

C’est la première fois qu’il m’écrit.

Franchement ça m’a fait frissonner.

Il m’a écrit. A moi.

Ouahhhhh !

 

Tout d’abord il dénonce si bien ce que fait le gouvernement actuel que j’en reste comme deux ronds de flanc.

Toute tremblante.

Si j’avais de la cellulite...mais même pas.

 

Il invoque l’image du père : FRANCOIS MITTERAND.

C’est beau, d’invoquer un protecteur des pétainistes.

 

Puis il dénonce le transfert de charges de l’état sur les collectivités locales.

Là je suis aux anges. Il y va fort.

Costaud le mec.

 

Il oublie juste de rappeler les lois Deferre de décentralisation en 1982 – 1983.

Certainement un oubli.

Et celui là se présentait comme socialiste, dans un gouvernement socialiste.

Ce fut pourtant l’amorce de ce qui se passe aujourd’hui.

 

Mais je n’oublie pas les étages au dessus.

Je vais y venir, parce qu’ils nous prennent vraiment pour des cons.

Et en plus son courrier il l’a écrit avec mon fric.

 

Ne nous énervons pas.

 

Que voulaient ces lois de 82 – 83 puis de 2003 dans leur continuité ?

Le voilà en substance : opérer une redistribution des pouvoirs entre l’Etat et les collectivités locales avec comme objectifs une meilleure efficacité de l’action publique et le développement d’une démocratie de proximité.

C’est beau comme du Ronsard.

 

Penchons nous tout de même sur les véritables objectifs, sans être absconse.

 

Nous pouvons constater qu’au niveau local la démocratie est captée par les intercommunalités, pays ou autres com com (communautés de communes).

Là un échelon a été rajouté entre l’électeur qui élit le conseiller général, le conseiller régional ou le maire.

Qui élit le président de Pays ou de communauté de communes ?

Ben ils se font la sauce entre eux.

En plus ils ont le droit de lever l’impôt.

Pas dans le cas des Pays, tout de même.

Consubstantiel au peuple dit la république ?

En tout cas ils récupèrent des compétences et prennent beaucoup de décisions dans la gestion de l’espace public.

Il y a bien redistribution des pouvoirs pour une meilleure efficacité de l’action publique. Par contre en ce qui concerne la démocratie de proximité il faudra réviser.

Tout cela ne pourrait n’être qu’un coup de gueule de plus, si on ne constatait que cette méthode existe à différents niveaux dits démocratiques.

 

Au plan européen les députés n’ont que peu de pouvoirs, puisque ce sont les commissaires européens qui ont la majorité du pouvoir en lien avec les chefs de gouvernements.

Un échelon démocratique a été scié et la désignation des commissaires est le lieu de toutes les transactions qui sont éloignées de l’intérêt des populations.

 

Au niveau mondial il y a bien des orientations de décidées. Mais par qui ?

L’OMC, l’ONU (très peu), le FMI, la Banque Mondiale et autres organismes internationaux.

Nous les élisons ?

Non.

 

C’est tout de même plus confortable de diriger à sa guise sans le contrôle des personnes dirigées.

Les agences de communications font le reste.

 

Bon j’arrête avec les échelons sciés, rajoutés ou autre, je me suis perdue.

 

Je ne sais pas vous, mais moi j’ai du mal avec leurs méthodes de captations de la démocratie.

En plus ils nous expliquent que nous vivons la plus grande période démocratique de l’histoire.

Ils n’ont pas tort, mais en même temps ils font tout pour capter cette démocratie.

Pourquoi ?

Pour la mettre au service de l’accaparation des richesses pour un petit nombre.

 

L’histoire bégaie.

 

Enfin moi je n’en reviens toujours pas.

Au moment où il risque sa place, alors qu’il devrait déjà être à la retraite, le patron de mon département, comme celui d’autres départements car il y a une action concertée au niveau national, m’envoie personnellement, un courrier personnel où il m’explique que tout ce qu’il a accompagné depuis de longues années et qui finit par aboutir aujourd’hui, la disparition des départements, donc sa disparition à lui « duche » de mon département, ce n’est pas normal.

 

Comme s’il ne le savait pas que l’Europe, la fameuse Europe contre laquelle les français, et d’autres, ont voté, souhaite avoir des régions économiques et non plus des entités de personnes vivantes.


Nous devrions nous occuper de notre avenir.


Aurore

 

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 03:44



7ème conférence ministérielle de l’OMC : de quel « monde » vont-ils parler ?

http://goudouly.over-blog.com/article-de-quel-monde-vont-ils-parler--37692968.html

 

La 7ème conférence ministérielle de l’OMC se réunira du 30 novembre au 2 décembre 2009 à Genève.

Et alors direz vous ?

Effectivement il faut resituer cet organe international.

 

L’OMC au même titre que d’autres instances internationales, régionales ou locales se targue de la démocratie moderne pour utiliser la représentation comme forme de gouvernance.

Cela permet de mettre un échelon entre les citoyens et les décideurs.

Il faudra reparler de cette déviance démocratique.

 

Le fonctionnement de l’OMC

Ce sont les gouvernements qui en sont membre qui font l’OMC (environ 150 membres).

Sans entrer dans les détails fastidieux de la réalité de la prise de décision, des rapports de force et des prises de décision elles même, deux organes sont aptes à prendre des décisions au sein de l’OMC.

La conférence ministérielle qui réuni tous les deux ans l’ensemble des membres et les ambassadeurs et délégués qui font des navettes à Genève siège de l’OMC.

Les statuts stipulent que les décisions sont prises par consensus, sans délégation de pouvoir à une quelconque instance ou direction.

 

Les différents échelons sont dans l’ordre décroissant :

            -1- La conférence ministérielle : elle prend des décisions sur toutes les questions qui relèvent de quelques accords commercial que ce soit.

            -2- Le conseil général : mène les affaires courantes entre deux réunions de la conférence ministérielle et comprend 3 fonctions :

 

 

 

Ces trois organes sont composés de représentants de tous les membres et sont donc soumis à la conférence ministérielle.

-3- Un conseil pour chaque grand domaine du commerce chargeait de superviser le fonctionnement des accords de l’OMC relatifs à leurs domaines respectifs.Ils relèvent du conseil général :

  o       Le conseil du commerce des marchandises

Commerce et développement

Environnement

Arrangements administratifs

Politiques en matière d’investissement et politique de la concurrence

Transparence des marchés publics

Facilitations des échanges

   

Existe à ce stade aussi deux autres organes subsidiaires qui s’occupent des accords plurilatéraux (donc qui n’ont pas reçu l’aval de tous les membres de l’OMC)

            -4- Les organes de base sont des organes subsidiaires des niveaux supérieurs.

Par exemple le conseil du commerce des marchandises regroupe onze comités qui s’occupent chacun d’un sujet précis lié à ce domaine : agriculture, accès aux marchés, subventions, mesures antidumping, mais aussi services financiers, règles de l’AGCS, engagements spécifiques,…il en est de même pour l’organe de règlement des différents, comme des autres organes.

            -5- Les chefs de délégation.

Ils se réunissent de manière informelle et c’est à cet endroit que se situent les vrais lieux de pouvoir…sous couvert de pouvoir arriver à des décisions consensuelles, sans vote, lors des réunions formelles. Le processus mis en œuvre à cet endroit se présente comme inclusif et transparent, mais il est le lieu de toutes les pressions et ne considère que peu les populations.

Il est évident que cet endroit est le lieu de la mise en application de la pensée libérale à l’exclusion de toute autre et que le travail de « rouleau compresseur » mis en œuvre ne souffre aucun retour en arrière. Ceci renvoie au début de notre présentation et à la déviance démocratique opérée.

 

La 7ème conférence ministérielle de l’OMC

La conférence ministérielle est l’organe de décision suprême de l’OMC. Elle se réuni une fois tous les deux ans. Elle rassemble tous les membres de l’OMC (pays ou unions douanières). La conférence ministérielle est habilitée à prendre des décisions sur toutes les questions relevant de tout accord commercial multilatéral.

 

Les 7 réunions ministérielles :






 

On peut s’apercevoir de la difficulté de réunir cette 7ème conférence ministérielle puisque 4 ans se sont écoulés celle de Hong Kong. Le travail de mise en œuvre des décisions prises à Doha n’étant toujours pas effectif pour l’OMC et afin de ne pas faire passer cela pour un échec, il a fallu laisser passer du temps et laisser travailler le dernier échelon de l’OMC (chefs de délégations et ambassadeurs) pour rechercher un consensus de plus en période de crise. Sur cela se rajoute le sommet de Copenhague et il y avait urgence de réunir l’OMC en amont de sommet important ou tous les Etats seront représentés.

 

L’ordre du jour de 7ème conférence est : « l’OMC, le système commercial multilatéral et l’environnement économique mondial actuel »

Le thème est large et peut renfermer une multitude de directions…mais il devra tenir compte de la crise économique ; sociale et environnementale, faute d’y apporter des solutions.

 

En amont de cette conférence, comme le règlement de l’OMC l’autorise, deux communications ont été présentées.

-1- Une datée du 28 avril 2009 présentée par l’Uruguay qui s’alarme de la nécessité de la réunion de la 7ème conférence ministérielle sans interférer sur le nécessaire aboutissement du cycle de Doha (cf. supra). En clair rendre indépendant les différentes réunions de l’OMC pour ne pas être ridicule de l’inefficacité de l’OMC dans la situation économique, sociale et environnementale actuelle depuis 2001. Fait notable l’Uruguay demande que « vu l’environnement économique mondial, cette Conférence devrait être un événement très allégé et beaucoup moins coûteux que par le passé »

-2- Une datée du 2 juillet 2009 émanant de l’Inde. Dans le cadre du renforcement du système commercial multilatéral l’Inde fait cinq propositions :

 

 

système d’information copmmerciale basé sur les notifications des membres

redynamiser les comités de l’OMC

engagement de l’OMC relatif aux ACR (accords commerciaux régionaux)

instrument juridique d’application générale pour l’accès préférentiel aux marchés des PMA (pays les moins avancés)

réaffirmer la primauté des normes et activités normatives internationales pour les obligations dans le cadre de l’OMC.

 

 

 

Encore une fois sans entrer dans les détails1 la remise en cause du fonctionnement libéral n’est pas abordé dans les questions posées par l’Inde. Il n’est question ici que d’accéder aux même « travers » développés par l’ensemble du monde occidental, afin d’en retirer des profits. Malgré ce, cette communication devrait porter quelques questions épineuses sur le fonctionnement même de l’OMC….même s’il ne s’agit en aucune manière de révolution et encore moins de réorientation de l’économie mondiale.

 

Les enjeux de la 7ème ministérielle

Il ne faut pas perdre de vue que l’OMC est dirigée par une minorité de personnes pour le plus grand profit d’un nombre restreint de privilégiés et que tous les outils de détournement de prises de décisions sont mis en place tout en affichant une prétendue démocratie qui n’a jamais été l’option de base sinon dans l’affichage.

 

Il est aisé de voir aujourd’hui, à travers les outils dont il s’est doté pour « nous gérer » (OMC, Banque Mondiale, FMI, sans parler d’autres officines plus ou moins discrètes, comme le G20, le Club de Romme, le Groupe Bidenberg,...) que le capitalisme est un échec et que toutes les considérations affichées pour justifier son existence ne sont que de la propagande.

 

Les volontés de régulations de l’économie mondiale sont dans l’impasse, et les instances internationales ne sont pas en capacité de proposer des solutions autre que de façade sans avancer dans une véritable régulation d’un système qui faute de devoir être entièrement changé devrait au moins être contrôlé.

 

Les évolutions en terme de bien être se singularisent dans les pays occidentaux par un mal être grandissant et une dégradation des conditions écologiques.

L’évolution et le développement de la partie la plus en difficulté de notre planète, le tiers monde n’est pas sérieusement envisagée...quand plus de 1000 milliards pour sauver une minorité de banquiers sont trouvés...les quelques 20 milliards nécessaires pour éradiquer la faim dans le monde et les grandes pandémies restent introuvables.

Sans caricaturer il apparaît plus important de sauver un système et ses prébendes que de sauver des millions de vies humaines.

 

Il sera avancé par les instances capitalistes que le développement (comprenez industriel à ce stade) dans toutes les parties du monde est de la volonté, pour ne pas dire de la grâce, du système libéral.

Il n’est pas mentionné les dégâts « collatéraux » tel, l’exploitation des enfants, la mise en œuvre des avantages comparatifs destructeurs de liaison sociale et de structure, l’exode rural, le dérèglement climatique, la spoliation du domaine public au service de quelques nantis, l’économie grise ou noire, etc.

Le système craque tant de partout que des pistes de réflexions, organisées ou anarchiques, se mettent en place tel le SUCRE en Amérique du Sud, où l’échange ne passe pas toujours par la monnaie mais par des biens ou des services, ou encore telle la (les) réflexions sur un panier de monnaies qui remplacerait le dollar, etc.

Ce sont là des possibilités sérieuses de changement de fonctionnement à considérer, tout en restant critique et vigilant. Il ne faut pas se faire d’illusion notre période peut très bien être comparée à une période comme celle de la fin de la seconde guerre mondiale en Europe et de son fameux plan Marshall qui a su détourner la production et les compétences intellectuelles parfois au prix du pire, au profit d’un seul pays : les Etats-Unis. C’est peut être cet ordre du monde qui semble vouloir évoluer.

 

Fort de cette photographie incomplète, trop courte mais allant à l’essentiel, il faut étudier les échéances immédiates.

Dans la perspective de COP152 qui se déroulera à Copenhague dans la foulée de la 7ème ministérielle de l’OMC, les questions environnementales seront bien sûr abordées, elles ne pourront pas anticiper ce qui se passera lors du sommet de Copenhague, mais elles donneront le tempo des décisions qui seront envisagées au Danemark. Dans ce contexte il apparaît important de pouvoir « mettre la pression » sur cette conférence dans la perspective de l’étape suivante, mais aussi pour refuser la façon dont est géré notre monde.

Dans ce cadre là l’introduction dans les droits à polluer des terres agricoles par l’entremise des grands industriels de l’agroalimentaire sera un enjeu majeur…parce qu’ils estiment un pactole de l’ordre de 3 milliards de dollars.

La question de l’alimentation bien que prépondérante, et par les priorités des grands groupes agro-industriels est toute autre que de résoudre la faim dans le monde. L’étape de l’obtention des droits à polluer sera un révélateur de leurs véritables objectifs. Malgré la pression d’un groupe de 125 organisations non gouvernementales et l’appuie explicite de l’Inde en 2001, bien qu’aujourd’hui et compte tenu des changements de régime politique en Inde cela se traduise un recul sensible sur ces questions alimentaires, ce domaine si important ne devrait peu ou pas être abordé avec l’espoir de décisions positives pour les populations.

 

Dans la lignée de l’impasse du dernier G20, l’instance ministérielle de l’OMC sera bien en peine de proposer aussi des solutions économiques viables qui envisagent autre chose que la perduration d’un système en bout de course. Nous aurons certainement droit à un ré-habillage pur et simple du libéralisme afin d’aller plus loin dans la déréglementation des services et des économies afin de « sauver le monde ».

Mais de quel monde parleront-ils ?

 

Dominique Mourlane

 

1 Voir le document directement sur le site de l’OMC référencé WT/GC/W/605

 

2 15ème conférence des parties sous l’égide des nations unies sur le changement climatique

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 03:34


Garder sa place est un dur métier

 http://goudouly.over-blog.com/article-garder-sa-place-est-un-dur-metier-37910429.html

 

On va être très clair, Villepin n’est pas du tout mais alors pas du tout ma tasse de thé.

Je ne parle pas de sexe, mais de politique.

Son inculpation me laisse froide.

Son discours me chaut peu, même si je lui trouve une belle prestance et une expression agréable.

De plus il est bel homme.

Ça pourrait me changer du quotidien. Bon passons.

Revenons à notre Villepin national.

Je ne peux pas m’empêcher de me poser des questions. C’est quand même mon problème.

Essayez de me suivre.

Je tombe sur un titre de journal : l’UMP offre à Douillet une ovation à l’Assemblée.

Je me dis : ils confondent tout, les tatamis et la politique. Par la même notre Sarkozy national s’emploie à brouiller les pistes avec Carlita, Frédéric, le Fouquet’s, ses voyages bling bling et autre Johnny.

Puis sans m’en rendre compte je me laisse envahir par le procès dit Clearstream.

Là déjà je me dis il y a couillonnade...passez moi, l’expression.

Car il ne s’agit en rien d’un procès concernant Clearstream, parce que certains comme Denis Robert ont essayé et il s’est fait casser.

Donc c’est tout sauf un procès de la chambre de compensation internationale basée à Luxembourg spécialisée dans l‘échange des titres et qui au détour opère quelques blanchiments d’argent de toutes sortes.

Il s’agit donc avant tout d’un règlement de compte politique

Et de procès Clearstream il n’y aura jamais, comme il n’y aura pas fermeture des paradis fiscaux, tant que le libéralisme...allons soyons triviale, le capitalisme aura pignon sur rue.

Je ne m’égare pas, je vous demande juste de me suivre.

Nous avons une opération médiatique, venant directement du sommet de l’état, qui a pour objectif de dézinguer un bonhomme, salaud ou pas, dans le cadre de ma démonstration je m’en moque, et qui essaie de nous faire croire, en annonçant par ailleurs la fin des paradis fiscaux (ouh le menteur !) qu’en France on s’occupe bien de cette abomination pour friqués.

Alors il est facile de prononcer coupable, un simple prévenu et de lui faire endosser les turpitudes d’une classe financière en mal de respectabilité. Même sil est plus que probable qu’il ait mis les doigts dans le pot de confiture.

Pas facile comme gymnastique.

Et bien je vais compliquer l’exercice.

Mâtinez cela d’un soupçon d’écologie (où elle va celle là ?) pour laver plus vert le capitalisme et hop un soupçon de critique des médias dont sont propriétaires les grandes possessions du Kapital et hop une petite montée au créneau du porte parole du gouvernement contre la presse et les médias qui dit la main sur le cœur : « tous pourris » (ce qui n’est pas faux !) et vous voilà prêtes à affronter le grand public et à faire condamner Villepin par les sondages.

Surtout que le parquet l’annonce franchement complice de dénonciation calomnieuse. C’est très fort. Le parquet ne se mouille pas sur le fond, mais sur la forme il prend partie.

Nous vivons un changement d’époque où les nantis en font à leur guise.

Il n’y a qu’à constater la période présente où nous finançons allègrement les riches, avec pour slogan : « sauvons les riches ».

C’est y pas beau la politique...et dire que le prince Jean ils l’annoncent comme le meilleure.

Moi je flippe il n’a que 23 ans.

Ça nous promet de belles heures.

N’y aurait-il pas autre chose à faire ?

Nous devrions nous occuper de notre avenir.

Aurore

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 03:13


Un jour mon Prince viendra

http://goudouly.over-blog.com/article-un-jour-mon-prince-viendra-37833251.html

Perso, je ne comprends pas bien tout ça !

 

Pourquoi ils s’en prennent à lui en permanence.

C’est vraiment trop injuste.

 

Franchement après le Frédéric, ce fut le tour du petit Jean (celui là il a le même prénom que mon petit, mais le mien il n’a pas de cuillère en or dans la bouche).

 

Non trop c’est trop.

 

Du coup voilà à quoi ils en sont réduit : vilipender les médias.

Ça aussi ce n’est pas juste.

 

S’en prendre aux médias : c’est plutôt une critique de gauche, car les médias, il ne faut pas s’en offusquer, appartiennent au capital, qu’on le nie ou non.

 

Alors que la clique s’en prenne à aux médias, est-ce vouloir couper l’herbe sous le pied d’autres cliques ? Ils se sont encombré de socialistes dans le gouvernement, comme ils ont embarqué un Mitterrand dans le rang, ou qu’ils utilisent les symboles d’hommes politiques de gauche quitte à se sentir à l’étroit dans ces habits et des les abandonner quelques lieux plus loin. Par exemple la lettre de Guy Môquet qui ne devient plus obligatoire.

 

Le contact auprès des français est rude.

Le prince a rusé avec les médias qui sont passés sous les fourches caudines de leurs patrons. Ils ont cru un instant toucher à l’éternité.

 

L’éternité, c’est si court, que l’on aime tant obtenir plus.

Plus que les confidences du prince.

Il faut une place à la table du banquet.

Et tant pis pour les gueux.

 

Mais ce petit pouvoir superfétatoire, dans la mesure où il ne crée pas son indépendance, laisse un goût amer quand ON est renvoyé à ce qu’un est : un faire valoir.

 

Alors la chute est encore plus dure, que l’on a cru atteindre des sommets.

 

Je ne les plaints pas, ils croient jouer de notre crédulité, ils en sont récompensé.

 

Ils ont cru pouvoir approcher le prince, celui-ci ne leur laisser voir que son ombre.

Sortis de celle-ci ils se sont grillés au soleil.

 

Ce n’est pas grave car il y a toujours eu des serviteurs du pouvoir.

Aujourd’hui eux, demain d’autres.

 

Ce qu’il y a de plus, si je peux me permettre, « jouissif » c’est que le prince n’a pas trouvé dans cette période plus ample défense que d’attaquer la presse.

Après quelques années de services, il n’a pas supporté qu’elle finisse par réagir à sa négligence, à sa grossièreté, à son insolence.

Comme en plus il n’a pas les moyens de payer le pourboire, les scribouillards se rebiffent.

 

Mais ne nous faisons pas d’illusion, ce sont des combats d’aristocrates. Dés qu’ils auront réglé leurs comptes, qui nous sont bien étrangers, ils nieront jusqu’à leurs affirmations, jusqu’aux vérités énoncées dans la période de crise.

 

Ils nieront que le prince se croit tout permis, ils nieront que le peuple a le droit de s’exprimer et de se faire entendre.

 

Les vieilles lunes réapparaîtront.

Ils arrêteront de se croire l’opposition, peut être aussi parce que celle-ci n’existe plus et qu’elle finira par réapparaître. Peut être aussi que l’opposition n’existant plus, le prince choisi de régler ses comptes avec la presse...elle celle-ci bave.

 

Puis le prince poursuivra sur son gris destrier son chemin à travers de pâles pisses copies qui lui tresseront à nouveaux des lauriers.

 

Ce prince là ou un autre.

 

Après tout c’est leur gagne pain.

C’est leur espérance.

 

Nous devrions nous occuper de notre avenir.

Aurore

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 03:08


Aux âmes bien nées…

 http://goudouly.over-blog.com/article-aux-ames-bien-nees-----37198835.html

J’ai mon dernier à caser.

 

Bon vous me direz il est un peu jeune Jean avec ses 14 ans, mais faut s’y prendre tôt.

 

Les places sont peu nombreuses et chères.

 

Donc je le verrais bien à la tête d’un truc un peu sérieux, qui demande quelques responsabilités, mais pas trop grandes, et surtout qui lui permette de s’en mettre plein les poches directement ou indirectement.

 

Je me demande si je ne vais pas faire une petite annonce le concernant, peut être, avec un peu de chance, il y aura bien une place de disponible.

 

Ou bien je vais rameuter les vieux copains, les vieilles copines qui s’ils ne sont pas trop mal placés pourront envisager quelque chose.

 

Quoi ?

 

Aucune chance par les petites annonces et les copines et copains bien placés vont garder leurs places pour leurs fils ?

 

Ensuite j’ai aussi deux filles.

Pourquoi pas pour elles aussi ?

 

C’est toujours pour les gars

J’adore mon fils, mais ce n’est pas l’égalité des chances ça !

 

Donc je veux une place pour mes filles et mon fils.

Enfin des places.

Et avec tout ce que j’ai dit avant.

 

Car aux âmes bien nées la valeur n’attend pas le nombre des années.

 

Ils n’ont pas encore de diplômes, mais là je ne désespère pas qu’ils finissent leurs études de manière brillante.

Si le job se présente avant ils finiront leurs études en cours d’emploi.

Parce que là je ne transige pas.

Ils ne seront pas les premiers après tout.

Ce qui compte c’est d’être bien placé.

Et tant pis pour les autres.

 

Mes enfants sont bien nés.

Evidement je ne parle pas de leur père.

 

Vous qui écoutez ce billet, si vous avez trois places de disponibles, mais pas pour tout de suite, pour dans quelques temps quand les petits seront grands, appelez moi et surtout gardez leur ces places bien au chaud.

On vous le rendra.

 

Et merci de fond du cœur.

 

Nous devrions nous occuper de notre avenir.

Aurore

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 03:09



Trou, trou, trou !!!

 

 

C’est marrant le trou de la sécu, non ?

 

Me fais penser au Loch Ness.

 

On en parle de loin en loin, personne ne le voit et on essaie de nous y faire croire.

 

Pourtant il y a des éléments troublants sur les comptes de la Sécu non approvisionnés comme il se doit.

Tout le monde ne paie pas son dû.

C’est embêtant !

 

Une partie des taxes prélevées par différents organismes ou via certains produits ne sont pas reversé.

Si on fait un inventaire rapide et certainement partiel, en additionnant 7,8 milliards en provenance du tabac, 3,5 milliards en provenance des alcools, 1,3 milliards en provenance des primes d’assurances maladies, 1,2 milliards en provenance des industries polluantes, 2 milliards en provenance de la TVA, 2,1 milliards en provenance des contrats aidés, 1,9 milliards en provenance des entreprises, on obtient un chiffre approchant quelque chose comme 20 milliards.

C’est rondelet comme somme.

Ça m’arrangerait quelques fins de mois !

Une précision, je parle en euros, pas en francs, ni en centimes.

 

Et je ne vous donne même pas le montant que l’Etat doit lui-même à la sécu, simplement parce que je ne le connais pas (mais il se murmure du côté de la cour des comptes quelque chose comme9 milliards d’euros)

 

Au fait il est de combien le fameux trou ?

Officiellement de 11 milliards.

Cela représente combien en pourcentage du budget de la sécu : 0,24 %

Je répète : 0,24 %, soit un jour de cotisations.

Mais on nous annonce déjà 15 milliards pour cette fin d’année.

 

Allez prenons juste ces 15 petits milliards, soustrayons les 20 petits milliards qui manquent dans les comptes.

Ah mince alors !

Il reste encore 5 milliards de rabe !

Mais que va-t-on en faire ?

 

Ben tiens on pourrait juste commencer par mettre la Sécu au service des patients et non pas au service de l’industrie pharmaceutique.

On pourrait aussi renforcer le service au public, plutôt que de faire un chemin à marche forcée vers le privée.

Même aux States, Obama a compris tout l’intérêt il peut y avoir pour un peuple que d’avoir un système de santé et de soins efficaces.

 

Et puis en poursuivant la réflexion : y a-t-il un déficit de la sécu ou bien un besoin de financement ?

 

Ce n’est pas du, mais alors du tout la même chose.

 

Car si on prend les sommes colossales investies, car c’est ainsi que c’est présenté, pour sauver l’emploi, alors que le chômage augmente et qu’il ne s’agit de fait que de dons en direction des entreprises...dans ce cadre là il n’est à aucun moment question d’un quelconque trou.

Si on prend les différentes mesures d’exonérations des charges sociales des entreprises, là je ne sais plus combien de milliards il faudrait annoncer.

 

Certains deviennent plus gras avec cet argent.

 

Il serait décidé de mettre des contraintes fortes à ces sommes d’argent et des closes de conditionnalités, voire de remboursement en cas de délocalisation ou de licenciements malgré tout...il resterait quatre ronds de plus pour financer simplement un système de santé efficace et au service de la population.

 

Donc toutes ces annonces ont d’autres but que celui annoncé de vouloir maintenir un service de protection sociale efficace.

 

Mais je m’enflamme, je m’enflamme.

 

Je me dis que mes enfants on bien droit à une environnement social de qualité.


Nous devrions nous occuper de notre avenir.

Aurore

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 03:35



Rent a travail !!

 

 

Le travail est une valeur importante dans notre quotidien.

Que l'on apprécie ou pas le travail.


Le fait que le président de la République puisse le mettre au fronton de notre République semble une bonne chose.


Malgré ce, ce n'est pas la seule valeur à afficher...tout en évitant de l'accoler à famille et patrie !


Mais qu'en est-il dans le quotidien ?


La revalorisation du travail par notre leader minimo est dans toutes ses actions, toutes ses conférences, tous ses discours.

Bien.


Dans la réalité nous nous rendons compte de la petite volonté qu'il a à vouloir la revalorisation du travail au quotidien, de sa revalorisation comme lien social et comme reconnaissance sociale.


Par contre il apparaît tous les jours évident qu'il y a un souhait de culpabiliser les gens sur le fait qu'ils ne travaillent pas assez...sans parler bien sûr de compensation financière supplémentaire.

Il est évident aujourd'hui que le travailler plus pour gagner plus s'adresse à deux catégories de citoyens bien distinctes : les travailleurs d'un côté et les rentiers de l'autre.


En clair certains vont travailler plus pour permettre à d'autres de gagner plus.

Pas mal comme stratégie.

Mais peu nouveau.

Ce qui l'est, nouveau, c'est par contre la revalorisation des rentiers.

Un terme que l'on croyait désuet, même si la fonction n'a jamais disparue.


Hors que constatons nous ?

Tout est mis en ordre par ce gouvernement pour que les rentiers soient les premiers servis.

Le bouclier fiscal est la carte majeure de cette stratégie et le signal fort donné de la position des dirigeants actuels vers les rentiers.


Mais cela ne suffit pas.


La crise aidant des milliards d'euros sont venus engraisser les rentiers...pendant que d'un autre côté le nombre de chômeurs continue de grimper.

Viendra en temps utile le droit du travail qui sera bafoué.

Le RSA est déjà une étape dont la notion inclus de subsidiarité ne saura tarder à avoir ses effets.


Ce qui fait que le discours gouvernemental devient de plus en plus inaudible pour le commun des mortels.

Les rentiers entendent bien ce qui se passe.


Ajoutez à cela un taxe carbone qui ne ciblera que les consommateurs sans s'adresser aux porteurs de déséquilibres écologiques dans la production.


Ajoutez à cela la fin probable de la taxe professionnelle qui malgré tout ce qui peut être dit sur elle profite localement à des activités locales; car ceux qui payent la taxe locale souhaitent toujours en récupérer un bout.

Ne plus percevoir cette taxe au profit des communes qui leur permet de réaliser des investissements locaux avec des entreprises locales, va entériner la marche sans fin d'une redistribution des ressources locales vers les entreprises multinationales qui raflent de plus en plus les marchés locaux.


Donc la fin de la taxe professionnelle, remplacée (non c'est interdit de dire ça) par une taxe carbone qui compensera en découplant ainsi l'investissement local de son financement et surtout en culpabilisant les consommateurs et nous voilà dans une déconsidération encore une fois de la valeur travail.


Les seuls qui s'y retrouvent sont encore une fois les même : les grosses entreprises internationales.

Elles ne payeront plus la TP (taxe professionnelle), elle ne seront pas assujetties à la TC (taxe carbone) et elles rafleront les marchés, quitte à sous traiter localement certains dossiers en faisant baisser les salaires ou en faisant augmenter le nombre d'heures travaillées sans augmentation de salaire.

Ce qui revient au même mais est quand même plus abrutissant.


Alors on se dit qu'est-ce qu'on fait dans cet écheveau qui s'entremêle sous nos yeux sans trop de voix pour le dénoncer ?


J'ai envie de hurler.


J'ai envie de reprendre en main ma vie.


Je n'ai pas envie de laisser les autres décider pour moi sur des critères qui ne m'appartiennent pas.


Je ne crois plus en leur mensonge ni dans leurs yeux de pythons de la jungle sortis tout droit des studio de Disney et qui nous disent : « Aie confiance ! Aie confiance ! »


Je ne crois plus dans leurs montages de façade qui font croire qu'il y a un intérêt humain à nos vies et que seul la question financière en définitive dirige.


Nous valons beaucoup plus que leur seul argent.

Un jour ils resteront au sol, étouffés dans leur pognon.


Un jour notre travail ne sera plus à louer, il sera notre valeur ajouté dans un quotidien humain, écologique et social.


Un jour notre travail servira réellement d'échange, au sens noble du terme, comme on échange un bout de pain, contre un bout de gras, pour les mettre ensemble sur la même table.

 

Nous devrions nous occuper de notre avenir.


Aurore

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 03:22



Le vert est dans le fruit

 

Tout le monde en parle.

Nous serions à la fin d’une époque.

D’autres disent la fin d’un paradigme, quand ils veulent faire les malins.

Pourquoi pas !

 

C’est sûr que nous sommes à la fin de quelque chose, tout au moins de nos réserves naturelles.

Car nous sommes dans un monde fini.

 

Je ne suis pas scientifique, et je ne comprends rien aux sujets scientifiques que peuvent me ramener mes gosses, mais je suis capable de comprendre qu’à force de pomper la Terre, elle puisse dire STOP !

 

Cet été je me suis penchée sur la question.

Quel abîme !

 

Les capitalistes veulent continuer leur business et sentent bien que les gueux ont besoin d’être rassurés sur leur avenir.

Alors ils les rassurent les gueux.

Personne n’y croit mais ils rassurent.

Ils font du greenwashing, de la croissance verte.

Ils transforment des emplois existant en emplois verts.

Et tout le monde fait semblant d’y croire.

Pendant ce temps en France comme au niveau mondial le chômage augmente.

Et les réserves diminuent.

 

Et puis il y a les Verts.

Les Verts préconisent de tout arrêter.

Caricaturons : de revenir à la bougie. Je sais ils ne disent pas ça.

Ils proposent de culpabiliser le consommateur. C’est pire.

 

Ils glosent, ils glosent et à aucun moment ils ne remettent en cause le système libéral qui creuse le fossé de notre planète.

L’imposture verte est de demander plus de taxes individuelles sur les gaz à effets de serre, sur les émissions de carbone, sans en faire supporter la charge aux véritables responsables, les producteurs de ces même gaz : les industriels internationaux.

Pour les Verts ce sont justes les consommateurs qui ne savent pas consommer.

Les cons.

Je suis une conne.

Et tout juste bonne à payer.

Puisque le gouvernement et les Verts le disent, fonçons.

 

Dans l’état actuel de notre système il y a d’un côté les intégristes verts qui n’ont qu’une réflexion environnementaliste et de l’autre côté les libéraux qui rhabillent le capitalisme pour le faire durer un peu plus longtemps.

 

Il ne manque pas quelqu’un là dedans ?

 

Si on reprend la genèse du développement durable (initié par les Rockefeller et compagnie qui en fait germer l’idée) il y a trois piliers dans ce schéma : l’économie, le social et l’environnement à parts égales.

 

N’y a-t-il pas un truc qui vous gène dans les assertions faites par le gouvernement leurs opposants les socialistes et nos amis les Verts ?

 

Il ne manquerait pas un peu de social ?

 

Mais moi je ne vois pas l’avenir de la terre sans le social, ni l’échange, ni un environnement sain.

Il va bien falloir le trouver cet équilibre qui profite au plus grand nombre.

 

Nous devrions nous occuper de notre avenir.

Aurore

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